Ce livre vous est directement proposé par l'auteur.
Sainte-Meyt-sur-l’Arriou, comme toutes les petites localités de province, se trouve touchée par la désertification.
Gabriel Ravel, le garde-chasse assermenté de la région, sera le premier à pressentir une piste probable vers le mariage. Son bonheur va réveiller la jalousie des autres oubliés de l’hyménée, si bien que tous vont se mettre à chercher l’âme-sœur.
Les uns vont vouloir s’occuper des affaires des autres, les autres de celles des uns, et cette foire aux célibataires va engendrer une joyeuse pagaille au sein de la cité, dans un embrouillamini de fleurs coupées, de quiproquos, de non-dits et de sous-entendus, qui vont faire monter la mayonnaise dans le bistrot de Sainte-Meyt.
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Ce quatrième volet vient enrichir la série des folies délirantes qui ont pris l’habitude de germer dans la région, et c’est sur ce thème des fiançailles à l’ancienne que l’auteur laisse encore une fois libre cours à son imagination plutôt déjantée.
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Nota : Pour ceux ou celles qui découvriraient le mot « maridère » ; il s’agit d’un mot gascon qui veut dire ‘l’envie de se marier’.
On attrape ‘la maridère’ comme le grippe ou comme un coup de soleil, et il n’y a pas de vaccin pour la traiter.
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Mise en bouche:
Considérez, avant d’aller plus avant, que Sainte-Meyt-sur-l’Arriou, petit village de campagne, est digne de jumelage avec Clochemerle.
Il se trouve au cœur de la France profonde, dans un endroit où il fait bon vivre et pour mieux situer le village, disons qu’il est juste à côté de chez vous… (ces histoires n’arrivent que chez les voisins.)
Pour bien vous imprégner dans le décor, il vous suffira de changer l’accent des personnages et vous les reconnaîtrez sans peine, que vous soyez Corse ou Ch’ti, Breton ou Provençal, Auvergnat ou Alsacien, en ce qui me concerne, je les ai faits Gascons.
Tous ses habitants, 72 au dernier recensement, sont des figures typiques de gens de la terre qui portent en eux l'authenticité de leur région et tous sont attachants.
Quand Monsieur le Maire ne chasse pas la bécasse à sa façon, il devient le Roi du pétrole et c’est son béret, qu’il garde quand il porte sa djellaba, qui empêche sa tête d’enfler. On verra aussi comment l’engouement des habitants derrière un jeune rugbymen du village, fraîchement sélectionné en équipe nationale, les transforme en supporters de la quatrième dimension. On pourra éventuellement converser avec les palombes, ou déguster des ortolans, et l’on perdra la raison avec les célibataires du village confrontés à l’angoisse pesante de la solitude.
Sainte-Meyt sur l'Arriou s'est créé sur une légende que chacun essaye d'interpréter à sa façon, mais tous les Meytots se reconnaissent dans des racines communes, y compris l’instituteur qui n’est ici que depuis… de très nombreuses années.
La ruralité de cette bourgade est garante de la bonne ambiance permanente qui règne autour de la mairie et du bistrot… et de l’église aussi, et les habitants sont gourmands de vous faire découvrir les mœurs et les humeurs de la contrée.
Les tribulations des Meytots peuvent être découvertes par tout type de public, les jeunes et les autres, et je vous conseille de dévorer ces livres sans modération.