L’éminent astrophysicien Octave Vermillon annonce au Président que la fin du monde est pour dans trois ans. La nouvelle peut provoquer l’agacement, tant il est vrai qu’on nous a déjà asséné moult fins du monde via des catastrophes aussi diverses que définitives. Sauf que là, on n’a pas affaire à des allumés qui prédisent mais à des scientifiques qui raisonnent. Alors Vermillon est cru.
C’est ainsi qu’est lancée en grand secret la construction d’un énorme vaisseau destiné à sauver suffisamment de personnes pour pouvoir continuer l’aventure humaine. Evidemment, tous ceux qui sont au courant du projet veulent en être : la mafia, les people, les très riches, le Pape et les autres chefs religieux, les terroristes, les dirigeants ainsi que tous ceux qui ont dû être mis au courant pour que le projet se réalise.
Tout avance bien mais lorsque l’on parle de la manière dont le vaisseau sera partagé, Vermillon et ses collègues scientifiques se montrent carrément égoïstes. Comment vont réagir les présidents et autres premiers ministres qui n’ont pas vraiment l’habitude d’être contrariés ?
Pas de panique : les chefs d’Etats, qui comme chacun le sait - ou l’espère - sont d’une intelligence supérieure à celle du quidam lambda, savent comment traiter les affreux vilains trolls. Sauf que les scientifiques sont retors et têtus et qu’ils ont quelques cartes à jouer.
Alors, allez savoir comment tout cela va terminer.

On m’a reproché d’avoir, dans ce roman, caricaturé les pays. C’est vrai, j’avoue... Mais je trouve ça rigolo (sans penser qu’ils sont vraiment comme ça) et puis nous sommes déjà numérotés, classifiés, étiquetés… alors, être en plus caricaturés, ça n’est pas grave. Si ?