Une bonne nouvelle, est un premier recueil de cinq nouvelles originales qui n’ont aucun rapport entre elles où l’on voit des bêtises d’ados qui tournent au drame, un ménage à trois dans lequel la personne trompée n’est pas celle qu’on croit, une vengeance belle et triste comme l’antique, des gens qui ne veulent plus croire à ce que disent les anges, une façon officielle, rationnelle et accélérée de faire des économies dans le budget de l’état sur le dos des vieux.

Extraits

Lentement elle mit la main dans son sac, saisit le revolver par la crosse, ôta le cran de sûreté, laissa tomber son bras le long du corps, et, la main crispée sur l’arme elle s’avança vers le groupe qui venait à sa rencontre. Si elle avait eu un doute, il serait tombé quand à quelques mètres elle distingua une bouteille que l’un des personnages tenait précautionneusement contre sa poitrine.
Elle dirigea le pistolet vers le groupe et cria : « arrêtez, le premier qui bouge je le tue ». Les individus s’arrêtèrent immédiatement complètement pétrifiés de peur devant cette apparition inattendue et menaçante. Ils étaient exactement à l’aplomb d’un réverbère si bien que les visages étaient dans l’ombre des capuches et que la justicière ne pouvait pas les distinguer. Seul le reflet d’un autre réverbère brillait dans leurs yeux. Celui qui tenait la bouteille, par réflexe la serra plus fort contre sa poitrine, comme s’il voulait la protéger. Elle continua : « qu’est-ce qu’il y a dans cette bouteille ?
– Du whisky.
– Du whisky ? On va bien voir ».
Elle tira deux balles en direction de la bouteille qui atteignirent son propriétaire dans la poitrine.

Le parcours de Maurice Emileli, homme un peu touche à tout, n’est pas simple. D’abord élève dans un lycée technique, puis élève ingénieur, puis instituteur, puis professeur de mathématiques en collège, il a préparé l’agrégation de Biochimie-Physiologie parce qu’il aime la diversité des connaissances. Mai 68 l’a bloqué. Il n’a pas su profiter de l’opportunité car cette année là on a souvent donné le diplôme. Ensuite, il a été détourné de son ambition par une proposition alléchante pour remplir son porte-monnaie.
Parallèlement il a exercé une activité d’artiste photographe (en Noir et Blanc) qu’il a abandonnée à cause de l’arrivée du numérique d’une part et parce que la préparation et l’installation d’une centaine d’images lors des expositions commençaient à lui peser.
Comme il ne peut pas rester inactif, qu’il a une imagination débordante et que c’est un créatif il s’est mis à écrire à partir de l’an deux mille, pour son propre plaisir, des nouvelles, des romans, des poèmes et d’autres choses encore comme le Musée d’Eliran.
On sent dans ses écrits, pas toujours politiquement corrects, qu’il considère l’aventure humaine, vue du ciel, comme une vaste comédie (il sait qu’il n’est pas le premier), une farce monumentale, même si à l’échelon individuel elle se traduit par de la cruauté des drames et de la souffrance, d’où son sens du dérisoire, de l’humour, du baroque, du burlesque et son maniement de l’ironie.
Il a fait lire ses travaux aux personnes de son entourage et à ses amis. Ils l’ont vivement encouragé à les diffuser.
Comme il pense qu’il a passé l’âge de passer sous les fourches caudines des éditeurs, il a décidé d’entrer directement en contact avec des lecteurs puisque les moyens contemporains le permettent sans grand effort, grâce au numérique. C’est la raison pour laquelle il publie son travail sur la Boutique Kindle Direct Publishing d’Amazon.

Est-il un écrivain ? Est-ce de la littérature ? Il n’en sait rien. A vous de juger.

En plus, toute sa vie il a cultivé son jardin ! Et il jardine encore ! A son âge !