Un thriller érotique publié au fil de l'écriture, à raison de deux épisodes par mois, en format kindle.
Extrait :
Face au spectacle de Ciara entravée, privée de la vue, contrainte par ses bras tendus haut vers le plafond, au bout de la corde noire tendue sur l'anneau la surplombant, Marilyne mouillait sur ses doigts. IIs s'affairaient en un va-et-vient lancinant, alors que, petit à petit, elle oubliait la douleur de ses tétons torturés par les cruelles pinces japonaises. Tranquillement, Paul s'éloigna, alluma le petit spot au dessus du tatami, et revint près de ses amazones, armé d'une cravache en cuir au pommeau argenté. En entendant claquer la mèche triangulaire de cuir sur les fessiers tendus de Ciara, Marilyne sursauta, pour le plus grand plaisir du tortionnaire. Dans un réflexe incontrôlé, elle tira franchement sur la chaînette reliant les deux pinces, meurtrissant ainsi délicieusement ses pointes. L'attachée se mît à baver en filet à travers le mors, jusqu'au tatami. Face à ce spectacle, quand le second coup succéda au premier, en doublet, rougissant précisément le premier impact, maintenant marqué d'un triangle presque isocèle, la novice ne pût retenir une première modeste giclée de mouille.
Plus les coups redoublaient, plus le cul de Ciara reculait et se bombait, anticipant et réclamant la salve suivante, sans cri ni gémissement, ce qui incitait Paul à frapper chaque fois plus fort. Plus cela claquait, plus Marilyne sursautait, plus ses seins souffraient pour le cul de Ciara, qui se colorait et vira rapidement au cramoisi. Cette interaction à trois, sur deux générations, encouragea Paul surexcité à monter rapidement d'un cran. Il posa l'instrument face à la jeune blonde au bord des larmes, craignant qu'il n'en use sur elle avant l'heure.
Vicieux à souhait, sa bandaison trahissant son émoi, Paul dénoua la ligne, qui maintenait les bras tendus de Ciara et la confia, sans la bloquer, à sa jeune assistante. Il reprit en main la cravache et lui fit signe de jouer avec la corde de Ciara. A ce stade, il se demandait si elle allait accepter de faire souffrir sa comparse, si, de surcroit, elle allait y prendre du plaisir. Il le savait, ils étaient à une charnière importante de leur relation naissante, de cette initiation si rare. Tout pouvait s'arrêter d'un coup, ou, au contraire, s'envoler. Peut-être le début d'une complicité hors-normes, fusionnelle, dépourvue ou presque des garde-fous classiques de la morale. Comment allait-elle réagir ? Allait-elle dépasser son appréhension, faire fi de son empathie et l'accompagner ou au contraire, se révolter dans un refus qu'il prendrait forcément pour un affront ?
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