Un jour, je te mangerai - Episode 25 : le cul d'Eléonore

Un thriller érotique publié au fil de l'écriture, à raison de deux épisodes par mois, en format kindle.

Extrait :

Il s'en fallut de peu que l'accord soit rompu par les restaurateurs, car, bien qu'il ait été prévenu, Paul avait débarqué avec toute la colocation, chargée de sacs remplis de la viande si convoitée. Heureusement, quand ils constatèrent le surplus de marchandises, non seulement ils eurent un large sourire, ce qui n'est pas courant chez ces gens, mais en plus, ils les invitèrent à boire le verre de l'amitié. Il leur fut compliqué, après quelques verres de saké chaud, de s'éclipser avant de se laisser entrainer en une soirée débridée au sein d'un des karaokés les plus prisés de la Capitale. De ce point de vue, Lynn montra des talents de diplomate que personne ne lui soupçonnait et ils purent rentrer par le même chemin qu'ils avaient emprunté à l'aller, sans encombre ni ombrage.

Cependant, Paul devait parler sérieusement à Marie et cela ne pouvait attendre plus longtemps. Alors qu'Alicia guettait les bruits sur le palier, il prit le parti de faire un crochet par la chambre de Marie. Lasse de l'attendre sur le canapé avec Anaïs qui tombait de sommeil, quand elle comprit qu'ils étaient rentrés, elle renonça et partit s''allonger sur le lit, sa fille blottie contre elle.

De l'autre côté du palier, l'humeur était gaie et enjouée. La livraison avait été parfaite, toute la marchandise écoulée en deux temps trois mouvements, l'alcool plutôt grisant, l'ambiance était à la gaité presque lyrique. Lynn et Marilyne étaient de nouveau très proches, pour ne pas dire collées l'une à l'autre, se roulant des pelles endiablées à chaque boyau des catacombes, à chaque palier de l'escalier, pour finir par s'éclipser très rapidement dans la chambre de Marilyne, laissant celle de Lynn en tampon avec celle de Marie. C'était une très bonne idée, qu'elle soit préméditée ou non, préalablement négociée entre le duo saphique et Marie. Cette dernière n'en menait pas large, quand Paul la précéda dans sa chambre d'un pas décidé. Lorsqu'il largua ses chaussures, elle comprit qu'il resterait un temps appréciable et que ce n'était pas uniquement pour la baiser sauvagement, bien qu'elle en ait très envie. Dès qu'elle ferma sa porte derrière elle, il prit un air sérieux, s'assit, droit comme un piquet, sur son siège de bureau, l'invita d'un signe à faire de même sur le bord de son lit, loin de lui, à un bon mètre cinquante, lui interdisant tout contact physique perturbant. Elle n'arrêtait pas d'être distraite par les deux têtes réduites sur son bureau, juste derrière Paul, légèrement sur le côté, sa soeur jumelle et maintenant Helmut. Elles l'observaient fixement, concentrées sur le discours de Paul, qui pourtant n'avait commencé que dans sa tête à elle.

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Nous avons vérifié que ce livre était gratuit le 22 fév. 2021 - 20:52 Détails de l'offre