Un thriller érotique publié au fil de l'écriture, à raison de deux épisodes par mois, en format kindle.

Extrait :

Que penser de tous ces morts, ces meurtres, d'un point de vue moral ? C'était la question que Paul ne se posait plus et qui ne montait même pas cerveau de Marie. Quant à Lynn et Marilyne, en l'attendant, elles filaient le parfait amour, à une cloison de leur folle colocataire, ne cherchant plus à étouffer leurs soupirs et leurs cris, que ce soit au milieu de la nuit ou au petit matin. Marie en avait assez de ces provocations et son manque sexuel empirait à chaque étreinte des deux amoureuses. Même après la livraison, bien qu'exténuée et repue, encore sous l'effet du produit, elle avait encore envie et les deux jouvencelles la provoquaient en déambulant collées l'une à l'autre en nuisettes affriolantes, un Mojito bien frais et bien chargé en rhum à la main.

A sa tête, son maquillage devenu flou, ses cernes noires sous les yeux, ses bas encore plus troués qu'au départ, les marques de son collier sur son cou, il ne faisait aucun doute que l'étreinte avait été rude, sauvage et multiple. Dans le creux de sa main, elle avait dissimulé un bout de papier plié en quatre, dont elle comptait bien se servir pour faire bisquer les filles, qui se bécotaient encore sur le canapé. Il était indéniable qu'elles compensaient leur manque du produit par l'alcool et le sexe. Marie sentait encore l'effet du produit et en l'absence d'un sexe masculin bien vigoureux pour la calmer, cela la rendait méchante, voire sadique. Elle se servit un gin pur, sans glace ni tonic et s'assit comme un mec face aux deux autres, jambes bien écartées. Elle jeta avec dédain le petit rectangle de papier sur la table basse, de manière à ce qu'il glisse jusqu'au cendrier dégueulant de mégots à l'odeur âcre. A ses yeux explosés, il était facile d'imaginer ce qu'elle avait pris juste avant de rentrer et la coulée qui brillait encore entre ses cuisses ne laissait aucune ambiguité sur la nature de ses activités récentes.

Ce fut Marilyne qui lui porta attention en premier. Lynn était chaude comme la braise et avait commencé à se masturber la chatte avec un doigt, puis deux, les pieds calés sur le bord du canapé, avant de s'attaquer à son anus en fleur de lotus. Nonchalamment, Marilyne lui pinçait les tétons sans réelle conviction et repoussait gentiment la main fureteuse de sa compagne, qui tentait une exploration très indécente. Marie et Marilyne se fixèrent, comme si un défi s'initiait entre elles. En effet, Marilyne avait compris que Marie revenait d'une escapade avec Paul et en nourrissait une jalousie presque maladive. Ce n'était pas pour la giclée de produit dont elle avait bénéficié, mais bien pour Paul qu'elle n'avait pas eu, qu'elle en voulait presque à mort à sa colocataire déséquilibrée. A travers leurs regards, la tension montait. Et plus elle s'amplifiait, plus Marilyne pinçait fort le téton dressé de Lynn, qui était au bord de l'extase. Son doigt n'y suffisant plus, cette dernière s'empara d'une bouteille de bière vide qui trainait sur la table et se la fourra par le goulot dans sa rose épanouie. Marie eut un flash et y vit la queue de Paul disparaissant toute entière dans le cul tendre de l'étudiante. Ce fut le détail qui lui fit détourner le regard et perdre le duel.