Ce recueil est une invitation à entrer dans un univers intimiste de quiétude, de fidélité, d’amour au sens large (pour les êtres, la nature, les lieux, le temps qui passe…).
Anny MARTINE-B. écrit, dans un style soigné, une poésie prenante et signifiante, qui captive parce qu’elle réussit à nous toucher au cœur en évoquant les facettes toutes simples de la vie.
Avec ses poèmes intenses, délicats, enjoués, au charme lyrique, à la malice sobre, l’auteure nous entraîne, avec allant et talent, dans son monde fait de sensibilité et d’optimisme.
Pour qui a besoin de tendresse, de douceur, de romantisme, de lyrisme, s’émeut de la mélancolie et de la nostalgie, rêve à la lecture d’évocations historiques, se réjouit des textes badins, aime être dorloté et rasséréné, ou simplement souhaite s’évader de son quotidien, cet ouvrage est à découvrir impérativement.

Une version illustrée de cet ouvrage existe en format livre broché.

Anny MARTINE-B. est par ailleurs auteure d’anthologies poétiques thématiques.

LE MOT DE L’AUTEUR :
Bonjour mes amies et amis de poésie ! C’est avec un grand plaisir que je vous invite à découvrir ci-après trois de « Mes nouveaux petits poèmes », témoignant que « TOUTES SORTES D’AMOUR DEVIENNENT POÉSIE ». D’autres sont lisibles sur ma page d’auteure Amazon, ainsi que sur mon site. Je serai très heureuse si la lecture de mon nouvel ouvrage réchauffe votre cœur et câline votre âme.

TROUBLE

Je m’assieds face à l’eau sur l’herbe fraîche et drue,
Sous l’abri de lourds arbres qui me cachent la nue,
Et je ne pense à rien, et je me laisse aller,
J’oublie l’heure et la vie, je n’ai qu’à exister.

Je me sens bien ici, c’est un endroit paisible ;
Le bonheur est présent ; il est d’ailleurs visible
Lorsque la chance fait, en certains doux moments,
Surgir un grandiose et rare événement :

Le bouton d’or frémit, la libellule danse,
Le ragondin pataud plonge avec élégance,
Dans l’eau hyaline ondoient l’anguille et le gardon
Que de la rive épie l’œil rouge du héron…

Une barque apparaît, transportant une vache,
Une loutre se baigne en lissant sa moustache,
La famille colvert barbote en palabrant
Sous un frêne têtard qu’un pic noir va frappant…

La bleutée rosalie squatte un vieux tronc noueux,
Le cuivré des marais reluit en tons rouilleux…
Et moi, maraboutée par ce havre divin,
Je m’imprègne et me grise du marais poitevin…

Mais que sont ces remous, noirs sous le flot fuyant ?
Pourquoi ce clapotis est-il aussi bruyant ?
D’où vient, serrant mon cœur, ce furieux désarroi ?
Comment, si seule ici …… puis-je entendre ta voix ?

LE CIEL

J’aime le ciel quand il bleuit,
Tout rebrodé de traînées blanches,

J’aime le ciel quand il blanchit,
Tout moutonné, puis s’effiloche,

J’aime le ciel quand il noircit,
Tout garni de grondantes floches,

J’aime le ciel quand il rosit
Puis se déverse en avalanches
D’incarnats et de cramoisis,

Et je crois bien que le ciel aime
Que j’aime sa philosophie :
Il est tout fier, se fait poème,
Lorsque je le photographie.

TRIOLET POUR UN MALHEUREUX

S’il n’avait pas tant de rancœur
Il en serait bien plus heureux,
Nous pourrions l’aimer de grand cœur
S’il n’avait pas tant de rancœur.

Il vit la vie à contrecœur,
N’y comprend rien, c’est désastreux
S’il n’avait pas tant de rancœur
Il en serait bien plus heureux.