Saga des Sept Cités: Le Siège de Kerdoar

Depuis la Guerre Intestine, la paix semble assurée à Kerdoar. A la tête d'une puissante confédération, cette cité britonne tient la dragée haute à l'Empire tudesque. Son roi, Nominoë, est le souverain le plus respecté des Terres du Couchant. Sa fille, la belle Arwen, est convoitée par les jeunes gens les plus nobles et promet de devenir, après son père, une grande reine.

Mais les Pictes s'agitent à nouveau sur les Îles Infortunées et les conseillers du roi deviennent de plus en plus insolents. De puissants ennemis agissent dans l'ombre pour faire main basse sur la plus prospère des cités d'Armor. Et ils seront secondés dans leur dessein par la créature la plus effroyable que la terre ait portée…

Extrait:
‒ Comment puis-je fabriquer une telle arme ?
‒ Doucement, jeune homme, je m’en vais vous le dire. La Pierre a été repêchée dans la carcasse du monstre, puis conservée pendant les Âges Obscurs comme talisman par des chefs barbares. Ensuite, les continents ont été à nouveau bouleversés, les hommes ont abandonné l’emplacement de l’antique Porphyrée avec le réveil des volcans. Toute trace de la pierre a été perdue.
‒ Tout ça pour me dire que la seule arme qui me permettrait de sauver la princesse a disparu !
Le chat se dressa tout à coup sur ses pattes et, le dos rond, le poil hérissé, il se mit à feuler en regardant du côté de la porte.
‒ Tout doux Grippeminaud ! Qu’est-ce qui te prend ?
Kreizheg avait à peine prononcé ces mots que des aboiements tonitruants le firent sursauter, lui et le jeune chevalier. Des poings martelèrent la porte.
‒ Ouvrez !
On activa le loquet en vain. La porte était fermée à clef. De terribles coups firent alors trembler les murs et les étagères chargées de livres.
‒ Ils m’ont retrouvé ! s’exclama Alaric.
Les chevilles de la pièce de traverse cédèrent rapidement et les montants disjoints de la porte laissèrent entrapercevoir deux hommes en armes et des chiens qui haletaient à côté d’eux.
‒ Désolé, vieux Kreizheg, mais je dois vous fausser compagnie.
Deux montants furent arrachés et un chien se faufila dans l’ouverture. Alaric bondit avant que ses mâchoires ne se referment sur sa jambe. Il prit appui sur une étagère, puis sur une autre en face et, aussi agile qu’un écureuil, il s’éleva rapidement jusqu’au toit et passa à travers le trou qu’il avait fait un peu plus tôt.
‒ Jeune homme, lui cria le vieillard d’en bas. Le dernier bris de la Pierre Vermeille a été emporté par un grand aigle. Il doit se trouver quelque part dans un nid, sur les hauteurs des Terres Sauvages.
Les gardes achevèrent d’enfoncer la porte et pénétrèrent avec tous leurs dogues dans l’étroite demeure de Kreizheg.
‒ … C’est Hamon qui vous envoie, c’est ça ? Le perfide ! M’avoir relégué dans l’endroit le plus insalubre du palais ne lui suffit pas. Il veut encore que ces créatures infernales me déchiquettent. Allons ! Finissons-en ! Que ces molosses me mettent en pièce !…
‒ Ce n’est pas après vous que nous en avons.
‒ Allons donc ! Qu’est-ce que vous attendez ? Dites à vos dogues de me dévorer !

Pour en savoir plus sur l'univers des Sept Cités et la conception du roman, rendez-vous sur: http://francois-saurel.over-blog.com/

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