Un juge rapporteur est froidement abattu dans sa voiture, devant l’immeuble de son bureau. Après les premières enquêtes, le procureur ordonne l’arrestation de plusieurs personnes pour l’interrogatoire, la plupart sont de la mafia locale. En peu de temps elles sont toutes disculper, et le reste de l’investigation est infructueux. L’affaire est classée sans suite.
Deux mois après, un milliardaire philanthrope disparait. L’on préconise la piste de l’enlèvement. Les premières enquêtes sont orientées sur sa garde rapproché et ses proches, mais aucune mise en examen n’est engagée. Deux semaines plus tard, le corps du milliardaire est retrouvé à l’estuaire d’un fleuve, ligoté aux mains et aux pieds par de la bande adhésive. Le rapport du médecin-légiste stipule une mort par noyade. Les investigations continuent un bout de temps pour retrouver les coupables. Seulement, après ce bout de temps, l’affaire est aussi classée sans suite.
Dans les mêmes temps, un jeune photographe, fils d’un dignitaire étranger, est poignardé de plusieurs coups de couteau dans une ruelle. Il meurt sur le coup. Les enquêteurs disent un braquage qui a mal tourné, alors que quelques objets de valeur étaient toujours sur la victime. Quelques temps après, l’enquête se retrouve au point mort. Le parent de la victime s’indigne, et confie l’affaire à des privés. La suite est ignorée.
Dans un jardin zoologique (un zoo), un homme ouvre le feu à l’aide d’une arme à feu de guerre sur le bus d’une école maternelle qui venait d’arriver sur le lieu. Dix-sept enfants et quatre adultes sont tués dans l’attaque. L’émotion envahit tout le pays, et même une partie du monde. Un hommage national est rendu, tandis que le coupable est fondu dans la nature. L’enquête suit plusieurs pistes. Mais en huit semaines, le coupable n’est toujours pas en vue.
À cet instant, un journaliste ouvre un dossier et découvre qu’en dix-huit mois, au total treize affaires dont cinq majeures ont été classées sans suite par les unités de la brigade criminelle. Il le publie...