La publicité, l’obsolescence programmée et le crédit sont trois facteurs dominants ayant permis la croissance économique dont nous jouissons actuellement.
Mais sommes-nous entièrement satisfaits de la qualité des produits que nous consommons ou avons-nous l’impression d’être dupés, manipulés ?
Au vu des meilleures connaissances technologiques et électroniques des ingénieurs de notre époque, nous pourrions espérer aujourd’hui acheter des produits plus résistants que ceux fabriqués il y a 50 ans.
Malheureusement, c’est le contraire qui se produit. La durée de vie de nos appareils électriques, électroniques est de plus en plus courte et faute de trouver des pièces détachées, nous les jetons.
Après ce constat, il est évident de comprendre que la volonté des industriels et de rendre leurs appareils hors d’usage dans un temps donné.
C’est une stratégie qui porte le nom « d’obsolescence programmée » dont voici la définition :
« La notion d’obsolescence programmée dénonce un stratagème par lequel un bien verrait sa durée normative sciemment réduite dès sa conception, limitant ainsi sa durée d’usage pour des raisons de modèle économique.»
Beaucoup de domaines sont touchés par cette forme d’obsolescence, nous rendant ainsi plus vulnérables et dépendants d’une surconsommation de produits.
En multipliant nos achats, nous sommes devenus de gros consommateurs, victimes d’un mouvement économique auquel nous ne voudrions pas forcément adhérer.
Mais pouvons-nous éviter cette obsolescence programmée ? Question à laquelle je vais tenter de répondre en développant les points suivants :
-son origine (notion et première initiative industrielle),
-les différentes obsolescences programmées (technique ou technologique, esthétique, d’évolution, par péremption, écologique),
-des exemples concrets (le bas nylon, la Chevrolet de Général Motors, les téléphones portables),
-les arguments des défenseurs (économiques),
-les arguments des opposants (environnementaux, écologiques, sociaux),
-mon opinion personnelle,
-des propositions d’évitement (lois),
-des solutions alternatives (réparations et consommation collaborative).
-une conception du consommateur avisé et responsable (acteur et responsable de ses choix).