Connaissez-vous quelqu’un qui se retrouva, vis-à-vis de ses beaux-parents (pour la toute première fois); et au moment de saluer sa belle mère (qu’il vient de découvrir, et qu’il trouve très respectable), il constate douloureusement qu’une fourmi (que dis-je ? Des fourmis irrespectueuses, insolentes, ravageuses…) s’amusent et jouent à la balançoire et aux apprentis criminels, avec ses parties sensibles ? Oui ? Alors là, faites-le-moi connaître, vite ! On pourrait bien collaborer. Si non, vous venez de le connaître. C’est moi. Eh, oui ! Moi… Moi… Moi…Et moi… Bon, je pense que j’exagère un peu, là.
Maintenant, je vais être sérieux. Car, moi, j’étais fort embarrassé de me retrouver devant ma belle mère, en cherchant ces petites bêtes. Inutile de vous dire que je n’ai pas épousé sa fille. Elle m’a pris pour un…
Qui n’a jamais été embarrassé ? Qui n’a jamais voulu ne jamais se retrouver à un tel ou tel autre endroit ? Eh bien, si vous comprenez ce que je débite là, c’est que vous pouvez lire -de préférence, dans les vécés et dans les cages de dangereux lions- ce livre : « Ma vie est une comédie ».
Pour commencer, laissez-moi me présenter (Que vous le vouliez ou pas, je me présenterai ; oui, c’est ça. C’est la règle. Tout le monde se présente. Je me présente aussi. Un point c’est tout !) Bon, je peux y aller, maintenant. Personne ne m’en empêche, du reste. Que je peux être parfois simplet, moi !
Les gens m’appellent Le fou ; et moi-même, je m’appelle … (quelle importance ? Personne ne fait attention aux VRAIS noms, aujourd’hui. Les gens se contentent d’un nom superflu. Le mince, le gros, le court, le grand, le con, le malade, l’idiot, le malingre, le timide, le costaud, etc. Vous connaitrez sûrement le votre. Si vous ne le connaissez pas, laissez-moi vous le dire !
Vous continuez par lire ceci, alors que vous savez qu’il est écrit par LE FOU SAGE, c’est que vous êtes aussi… (Je ne dirai rien hein : ce n’est pas dans ma bouche que vous allez manger votre piment rouge) Quoi ? Je ne vous ai pas insulté hein ! Laissez-moi, en paix !
Bon, je dois aller chier. Je viens d’être pris par une diarrhée. Je n’aurai jamais dû manger le haricot que maman m’avait donné de remettre au chat. Un conseil : soyez toujours obéissant, et vous serez tranquille avec la nature. Bye ! Bye ! Et à très bientôt.