Ajaccio 1913.

Joseph Armani arrive du continent où il étudie à l’École des Beaux-Arts et il vient de passer un mois à Paris chez l’ami de son père, le parfumeur François Coty qui est richissime, fantasque et d’une générosité sans bornes.
Joseph n’a pas prévenu ses parents qui se trouvent au village, et pour la première fois il emprunte la diligence dans laquelle il croise une jeune créature au charme envoûtant. Joseph est beau et fortuné, il sait qu’un brillant avenir s’ouvre à lui, qu’il n’a rien à faire de cette jolie sauvageonne, mais la guerre ignoble va survenir, tout sera bouleversé et il se retrouvera sans doute dans le bataillon de la mort qui le conduira dans les régions de l’Est où gronderont le bruit des canons et où se multiplieront les attaques à la baïonnette.
Ce récit rend hommage au courage des insulaires face à l’adversité et fait connaître les épreuves infligées aux malheureux soldats. Durant la guerre de 14/18, les médecins refusaient de soigner les Corses, ces derniers s’ils en avaient la force, arrachaient leurs insignes afin de ne pas être reconnus. Combien, ne sachant parler que le patois, ont été envoyés au poteau d’exécution à titre d’exemple ?
Cette histoire tirée de nombreux faits réels souligne la grandeur d’âme de François Coty, célèbre parfumeur ajaccien et retrace la vie de Nonce Romanetti, ce bandit d’honneur qui avait la gâchette facile, mais qui portait en ses entrailles les gènes propres à notre belle nation.