Détruire l'envie de fumer

L’envie de fumer pousse à fumer, si on la détruit, fumer est aussi détruit puisque sans envie on ne fume pas, donc on ne rechute pas.

On a pris l’habitude de fumer avec toutes les parties du tabagisme (nicotine, goudrons, goût et odeur de la fumée, qualité préférée, quantité de tabac par cigarette, gestuelle, proximité du tabac, etc.), par conséquent l’envie de fumer veut toutes les parties, il faut donc détruire toutes les parties pour détruire l’envie de fumer.

Plusieurs autres faits confirment que l’envie veut toutes les parties.

On est fidèle à la qualité préférée pendant des années ou à vie car l’envie veut l’intégralité des mêmes parties. Une nouvelle qualité pourra être meilleure si elle a l’essentiel des mêmes parties, la moitié de la quantité de tabac par cigarette, par exemple, ne donnera pas satisfaction.

En cas de dépannage avec une qualité inférieure, les différences sont désagréables et on a envie de refumer la qualité préférée.

A la fin d’une longue interdiction de fumer dans un train, un avion ou ailleurs, l’envie est très intense, on se représente plus nettement toutes les parties.

Après l’arrêt brutal, quand on a envie de fumer, on a envie de la totalité, les nombreuses rechutes, de 80 à 90% à un an et plus après, prouvent l’envie de la totalité. L’envie ne peut se fixer sur plusieurs ou une partie comme la nicotine puisqu’on a toujours à l’esprit la possibilité de toutes les avoir si on refume.

En conséquence, certainement, l’envie veut toutes les parties ensemble, les unes avec les autres, si on détruit l’une sans les autres, la nicotine, par exemple, on ne détruit pas l’envie de nicotine avec l’ensemble, si on détruit l’odeur et les goudrons, on ne détruit pas l’envie de l’odeur et des goudrons avec l’ensemble et ainsi de suite, il faut donc toutes les détruire.

Toutes les parties peuvent être englobées sous sept parties principales qui sont autant de causes du tabagisme : la quantité de tabac par cigarette, la qualité préférée, la cigarette industrielle, la fumée, la gestuelle, le paquet de tabac et la proximité du tabac.

Quand, par exemple, la gestuelle est détruite, l’envie de pratiquer la gestuelle ne peut être et elle ne peut déclencher l’envie de fumer, de même pour les autres parties et quand toutes sont détruites, l’envie de fumer est détruite.

La méthode propose de détruire chaque partie par l’antidote ou le contraire, la gestuelle se détruira en pratiquant des exercices annulant le réflexe de porter la cigarette à la bouche, si on ne les fait pas il restera.

Comme le tabagisme est profondément enraciné par des années, lustres ou décennies de pratique tous les jours, il est très puissant, ce n’est pas immédiatement, en une fois, que les parties seront détruites mais progressivement, la méthode est donc progressive.

On peut progresser comme le fait l’haltérophile, kilo par kilo, alors que l’arrêt brutal demande une progression de 30 ou 50 kilos d’un coup, d’où, avec le manque d’actions contraires aux parties qui permet à l’envie de revenir sans cesse et d’autres raisons que nous verrons, la difficulté du maintien de l’arrêt et les rechutes.

J'ai rechuté presque trois ans après l’arrêt brutal lors de congés et avant la rechute, l’envie revenait ou au mieux était en sommeil, il était impossible de l’anéantir définitivement.

Je suis libéré du tabagisme avec cette méthode depuis Octobre 2013 et n’ai plus envie de fumer, elle est détruite, anéantie, je ne suis plus poursuivi, tiraillé, « torturé » par l’envie de fumer comme après l’arrêt brutal. J’étais un fumeur comme les autres, la méthode peut s’appliquer à tous.

Liberfumer essaye de faire une analyse complète du tabagisme et de l’arrêt, plus c’est complet, moins il y a de doute et plus c’est sûr.

En cliquant sur la couverture.vous pouvez lire en plus la table des matières, le principe et la progression de la méthode.