Ce roman est l'adaptation par l'auteur, de son scénario "Octobre" qui a obtenu en 2004 le "TROPHEE DU PREMIER SCENARIO" attribué par LE CENTRE NATIONAL DE LA CINEMATOGRAPHIE par un jury de scénaristes, de réalisateurs et de producteurs de cinéma.
Ahmed, un jeune Algérien venu en France pour gagner de quoi nourrir le reste de sa famille resté au pays, travaille aux usines Renault de Boulogne Billancourt et vit dans le bidonville de Nanterre surnommé "la Folie"..
Un soir de pluie, après une longue journée d'usine, il fait la rencontre de Julie, une jeune étudiante de bonne famille qui milite au Parti communiste. Entre eux, c'est le coup de foudre. Seulement, quand la haine est partout tout autour, dans les têtes, dans les regards, dans les mots, dans les actes, dans le pays tout entier qui s'est embrasé... alors il n'y a plus de place pour s'aimer.

Extraits de quelques critiques portant sur le scénario "octobre":
Dominique Besnehard :Je lis beaucoup de scénarios : souvent on tourne les pages les unes après les autres avec lassitude. Là on est pris… par l’histoire et les personnages. C’est fort. Et puis il y a ce thème de l’eau qui traverse le récit, c’est très cinématographique. La fin est très belle. J’ai vraiment beaucoup aimé

Elizabeth Depardieu (directrice artistique Emergence) : Quel Beau scénario !

Association Équinoxe (Présidée par Jeanne Moreau): « Sur fond de guerre d’Algérie, c’est l’épopée de deux être différents qui s’aiment, que l’histoire rattrape et risque de broyer. L’émotion est partout présente : dans les sentiments et dans les actions. Nous suivons pas à pas nos deux héros : nous nous y attachons pour enfin vouloir les aider contre toutes les injustices de ce monde et contre le vent de folie qui semble souffler sur Paris. Après avoir vibrés et frémis avec eux, nous sortons de cette histoire comme eux : debout, mais blessés.

Akli Tadjer (Ecrivain et scénariste): J’ai aimé dans ce scénario, le climat des années soixante et les lieux parfaitement décrits (les émigrés chez Renault, le Bidonville de Nanterre, Barbès, la Goutte d’Or). Tout ça sent le vrai. Le rythme est bon. On ne s’ennuie jamais. Le suspens est prenant. Ahmed le nageur est un homme attachant. C’est un film bien écrit avec des personnages bien vus. Il y a de l’émotion, de l’action, de la violence, mais pas de violence gratuite et la manifestation d’Octobre 61 est très bien rendue.

Emergence (Jury présidé par Charlotte Rampling et composé de : D. Besnehard (agent artmédia et producteur), Denise de Casabianca (chef monteuse), Pierre Chevalier (producteur), Elizabeth Depardieu (directrice artistique), Philippe Rombi (compositeur), Gilles Sandoz (producteur), Gilles Taurand (Scénariste) Olivier Thomas (Conseiller général Ile de France): Sensibilité d’écriture excellente. Sensibilité des dialogues. Originalité. Qualité des personnages. Un souffle romanesque indéniable. Une forme volontairement classique qui fonctionne très bien. Du savoir faire dans la construction des scènes. Justesse des personnages et des dialogues et ceci quels que soient les milieux d’appartenance des personnages. Le soin apporté aux effets dramatiques concernant les personnages est remarquable. Leur trajectoire ample et complexe est chargée d’émotion.

Salvatore LISTA (Réalisateur, scénariste et script-doctor) : À travers un travail minutieux d’écriture sur le cadre de l’histoire, le traitement nous plonge avec un grand réalisme dans ces années-là… »....

Le résultat est là : l’atmosphère de menace est redoutablement efficace, le traitement réussissant particulièrement bien à donner ce sentiment permanent d’insécurité dans lequel se trouve son personnage et ses compatriotes. Le basculement dans l’horreur est d’autant plus marquant que nous ne sommes pas habitués à imaginer ces exécutions…. Le scénario parvient à donner le sentiment de l’Histoire en marche.