L’éminent physicien John Herwan est mandaté par le gouvernement américain pour solutionner l'épineux problème des embouteillages grandissants qui gangrènent la société...
La téléportation réussie du premier être humain suscita l’enthousiasme planétaire mais John était alors loin de se douter que cette invention si bienfaisante pour l'humanité allait se retourner contre elle de manière imprévisible...

Les protagonistes de cette histoire vont être entraînés malgré eux dans une spirale infernale à travers l'espace, le temps et les mondes quantiques.

Un périple qui va devenir une quête se poursuivant par-delà ces mondes peuplés de créatures aussi étranges qu'improbables ; des alliés ou des ennemis qui semblent obéir à une force invisible à l'obscur dessein. Un grand voyage propice aux rencontres. De grandes amitiés seront scellées... des amours verront le jour... mais drames et trahisons mettront à rude épreuve l'intégrité du groupe.

Une fresque fantastique époustouflante avec en toile de fond une intrigue complexe jalonnée de rebondissements. Le lecteur glissera progressivement dans cet univers surréaliste pour s’y perdre corps et âme.

La science sera-t-elle un jour en mesure de créer de tels mondes, réalités à part entière ? Le récit tend à le démontrer...



extrait n°1
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Il ne voyait rien tant l’obscurité était enveloppante, tel un brouillard noir, dense et sombre. Quand, tout à coup, la chose le frôla, la panique s’empara de lui et …il se mit à courir... courir, courir encore et encore… courir droit devant… courir de toutes ses forces sans jamais s’arrêter ni même se retourner… Il ne sentait plus ses jambes, trébuchant sur un sol jonché de grosses pierres, rétablissant tant bien que mal son équilibre et poursuivant sa route comme un rat pris au piège. Les bestioles semblaient venir de partout : de derrière, du plafond, des côtés. Il était trop jeune pour mourir, pensa-t-il brièvement avant de trébucher une fois de plus.
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Extrait n°2
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Après s’être arraché de son attraction, le Black Velocity contourna la planète forestière en direction des deux soleils qui avaient entamé une valse éternelle il y avait plus de sept milliards d’années… Sur leur droite, ils pouvaient voir la partie éclairée de Nordia, parsemée de taches couvrant un grand panel de nuances de vert, et d’autres sombres et grisâtres à l’endroit des grandes étendues d’eau qui la recouvraient. Nos voyageurs furent autant ébahis par ce spectacle que par la vue des boules de feu qui régissaient le système binaire. Depuis leur naissance, il y avait sept mille deux cent quatre-vingt millions d’années, une géante rouge gardait sous sa coupe une petite étoile – à peine plus grande que notre soleil. L’ensemble des planètes de ce système – au nombre de huit – tournait autour du couple d’étoiles dans une régularité immuable... Puis, légèrement sur leur gauche, ils aperçurent une grosse planète dont la couleur jaunâtre laissait supposer qu’elle n’était recouverte que d’un immense désert aride et stérile…"