"On ne fait jamais le portrait des inconnus. Je voudrais que ce soit toi qui laisses ma trace sur terre. Je voudrais que tu t’y mettes le plus vite possible. Je n’aime pas l’idée de pouvoir disparaître un jour sans rien laisser derrière moi. Je te charge de laisser ma trace."

Deux amis et un projet… laisser d’Osvaldo une trace.

"Observe une tâche sur le mur, elles ne manquent pas. Observes-en une sans rien en penser. Non, là on voit que tu fais semblant. Rien. Fais le blanc. Concentre-toi sur ta respiration, ne pense qu’à ta respiration, ne pense pas. Ne pense qu’à respirer. Ce qui m’intéresse, c’est de capturer ton âme, de révéler ton essence. Cesse de chercher à être beau, c’est une manière de te cacher, et c’est puéril."

Dans la vie d’Osvaldo, il y a des secrets et des abîmes.

"Il ne faut croire qu’en l’amitié et en l’amour, aux rires et aux pleurs. Le reste n’existe pas. Et s’il m’arrive parfois de mentir un peu, ou de dissimuler, c’est parce que chez moi l’élan l’emporte sur tout. Mon cœur l’emporte sur la raison. Pico, la vérité on s’en fout, non ? Ce qui compte, c’est l’amour. L’essence de tout, c’est l’amour. Ton amitié, c’est l’amour sous la plus belle forme qui soit."

Accompagner Osvaldo jusque dans l’abîme qu’il a creusé, ce sera apprendre à vivre.

"C’est un peu court. Tout va très vite, je n’ai pas le temps d’assimiler. Mais ça viendra. Tu sais, Osvaldo, un jour je comprendrai ce que nous vivons là. Jusqu’ici je n’en ai pas été capable, j’ai été trop limité ; mais un jour je te le promets, je t’aimerai sans condition. Un jour, Osvaldo, grâce à que tu m’auras transmis, je serai capable de vous aimer immensément, toi et tous les autres."