« Le lion rouge » est la première de quinze histoires de « Les fables de Nikola «.
Lisez comment l’auteur, une maman, philosophe diplômée, prépare son fils pour la vie.
La vie des enfants peut être très difficile. En effet, quotidiennement ils sont confrontés à de nouveaux problèmes, qui leur semblent hors de portée et insurmontables. Etre obsédé par une certaine apparence, obsessionnellement vouloir quelque chose, être orgueilleux, pris par la peur, être rebelle, être désarmé par l’amour, dépendre trop de l’admiration et de la reconnaissance d’autrui, être colérique, manipulable, irréfléchi, naïf et trop responsable – cela leur arrive souvent. Il n’existe pas d’école qui prépare les enfants à ces différents états d’âme et aux problèmes qu’ils peuvent rencontrer. Pourtant, les traumatismes subis peuvent marquer les enfants à vie. La majorité du temps des parents est absorbée par le travail .De nos jours, les grands parents sont de moins et moins disponibles pour leurs petits-enfants. Nous comptons tous, donc, de plus en plus, sur les divertissements pour préparer nos petits trésors pour la vie.
Les psychologues insistent sur l’importance des contes pour le développement des enfants, pour stimuler la fantaisie, l’apprentissage du langage, l’auto-compréhension, etc. Pourtant les histoires ne se sont pas beaucoup développées depuis Lafontaine, les Frères Grimm, Andersen (grandes sources de ce livre). Par contre, les autres modes de divertissement, comme les jeux, dessins animés, vidéos, applications ont connu une évolution explosive. Ils tendent à supplanter les contes, qui n’ont pas su suivre le changement de mode (de vie). Les problèmes de langage et de socialisation, de plus en plus fréquents chez les enfants, peuvent donc être interprétés aussi comme un appel : « Au secours, les histoires ! »
Et voici« Les fables de Nikola » qui développent les enfants tout en restant amusantes et proches des enfants, en ayant comme protagonistes les animaux.
En plus des stéréotypes omniprésents dans la culture enfantine des jolies princesses, super-héros, chevaliers, etc. ce livre propose des paradigmes de comportement pour gérer les situations quotidiennes psychologiquement exigeantes. D’abord il essaie de faire comprendre aux enfants comment vont-ils se sentir dans les situations problématiques, en décrivant fidèlement les sentiments et comportements. Cela recèle un grand pouvoir émancipatoire, parce-que les enfants comprennent eux-mêmes et ont ainsi une confirmation, que, ce qu’ils ressentent et vivent, est tout à fait normal. Ensuite, ils recevront une explication sur l’origine des problèmes et des clefs afin de retourner la situation à leur avantage.
Symboliquement, avec ses métaphores, « Les fables de Nikola » tentent de préparer les enfants pour la compréhension de constructions beaucoup plus complexes comme : la religion, le pouvoir, les classes sociales, la propriété, etc. Ainsi ce recueil peut être intéressant également après l’enfance.
Il n’est jamais trop tôt pour commencer avec les histoires ! La fantaisie de nos enfants, leurs mémoires, capacités cognitives et l’ouverture de leurs esprits sont fantastiques en comparaison avec celles des adultes. Les processus d’interprétation et de mise en relation se déroulent dans la plupart des cas de manière inaperçue. Ils se mettent en veille, puis se ré-déclenchent, des fois après de longues périodes de maturation, en enrichissant sans cesse les couches de signification des images et de morales assimilées.
Le livre « Les fables de Nikola » se propose d’être aux enfants comme un meilleur ami, qui les aime et les connait en profondeur; comme papi ou mamie, qui transmet sa grande expérience ; comme un sage, qui les fait décrypter les phénomènes de la vie.
Retrouvez « LES FABLES DE NIKOLA » :
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