Cela ne fait aucun doute, Léa et Léo adorent « la chose » autant qu’ils s’aiment, d’un amour total, de manière exclusive, boulimique, préférant bien souvent la quantité à la qualité. C’est leur choix. En particulier lorsqu’il s’agit de réussir leur défi de fin de semaine.
Pour partager ces 24 heures chrono de sexe débridé, il fallait bien un langage réaliste, cru diront certains, par gourmandise, à moins que ce ne soit par gloutonnerie. Tout cela est donc à prendre au second degré.
Ces galipettes forcenées, déclinées en huit rounds parfois audacieux, rappelleront peut-être quelques souvenirs à certaines et certains, et donneront des idées à d’autres. Chacune et chacun selon ses goûts et ses moyens.
Dans ce petit roman (ou très longue nouvelle, de plus de 50 pages), on n’oublie pas non plus la tendresse, et on y croise aussi Josiane (un peu), ainsi que la déroutante et fausse ingénue Marie-Louise (beaucoup), et même un chevalier de la Table Ronde, pas le plus futé de la bande il est vrai. Alors, bon appétit.