Tabasser à mort des gens dans les coins sombres de la ville lui donnait une sensation de liberté et de pouvoir en plus de lui rappeler les rares bons moments de son enfance.
C’était donc son mode opératoire, il trouvait un coin étroit et sombre qu’il avait étudié plusieurs jours d’avance. Il scrutait les bons coins de la ville et surveillait si quelqu’un y passait régulièrement sans qu’il n’y ait personne d’autre aux alentours. Il ne faisait pas plus de deux victimes en même temps et l’endroit pouvait être une rue étroite et sombre, un cul-de-sac, une décharge publique, un immeuble vide, un cimetière ou l’arrière d’une boîte de nuit. Les victimes pouvaient être n’importe qui sauf un sans-abri. Il utilisait toujours une arme banale, tout ce qui était assez dur pour fracasser et mettre une tête en mille morceaux, quelque chose de banal comme un tuyau de plomberie, une barre de fer, une branche d’arbre massif…
...« Encore un épisode effroyable impliquant le tueur en série,le bourreau sans hache dans la ville de Boston. Un homme a encore été trouvé mort décapité près d’une station-service à la périphérie de la ville. Cette fois-ci, le bourreau a démembré sa victime et a inscrit ce qui pourrait être son initiale sur le torse de ce dernier. C’est la lettre B gravée avec la lame qui a servi à démembrer le pauvre homme. »...
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