L'Allée des disparus: traduit et adapté par Guillemette Allard-Bares

Dans un petit village de montagne, de mystérieuses disparitions s’enchaînent sans aucune logique visible… On croirait que les gens disparaissent de nulle part, et toujours sur cette même route lugubre ! On la surnomme même maintenant l’Allée des disparus. Un vrai casse-tête pour l’inspecteur Gryce, mais voilà qui ne concerne en rien son ancienne associée Amelia Butterworth. Oui, mais sur cette même route vivent les trois orphelins de sa vieille amie Althea Knollys… Il faut protéger ces jeunes innocents — mais leur innocence est-elle bien sûre ? Que cachent la si calme Loreen, l’arrogant et grossier William… ou la si frêle, si délicate Lucetta, toujours hantée d’un air de terreur ? Et surtout, que cache leur sinistre vieille maison où des choses bien étranges semblent se tramer ?

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À propos de l'auteur :
Anna Katharine Green est l’une des premières femmes à s’être fait un nom dans la littérature policière. Surnommée « la mère du roman policier », cette Américaine née en 1846 est reconnue comme l’une des grandes inspiratrices d’Agatha Christie. Le personnage d’Amelia Butterworth, introduit dans Le Crime de Gramercy Park et qui fait sa deuxième apparition dans L’Allée des disparus, est l’une des premières femmes détectives du genre, ouvrant la voie à Miss Marple et bien d’autres…

À propos de la traductrice :
Guillemette Allard-Bares est traductrice et auteur. Après avoir débuté avec l’auteur américain de thrillers surnaturels Scott Nicholson, elle se plonge aujourd’hui dans la littérature ancienne afin de faire découvrir à un plus large public des romans policiers méconnus. Ses propres romans, eux, sont des tranches de vie centrées sur le psychologique, les relations amoureuses et familiales. La Houleuse, disponible sur Amazon, sera bientôt suivi par Funambules, à paraître à ce jour.
Retrouvez Guillemette sur son blog, guillemetteallardbares.wordpress.com… ou bien sur Facebook, Twitter, Goodreads ou encore sa page d'auteur d'Amazon !

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Extrait de l'œuvre :

« Miss Butterworth, murmura-t-elle, dans un effort presque pitoyable pour se montrer chaleureuse. Nous sommes si heureuses de recevoir la visite d’une vieille amie de notre mère. Voulez-vous… voulez-vous vous asseoir ? »

Que cela signifiait-il ? Elle m’avait désigné un siège dans le salon, mais son visage était de nouveau détourné, comme irrésistiblement attiré par quelque secret objet de crainte. Y avait-il quelqu’un ou quelque chose en haut de l’escalier sombre que je distinguais vaguement au loin ? Il n’eût pas été convenable que je pose la question, pas plus qu’il n’était sage de laisser voir que je trouvais son accueil bien étrange. M’avançant dans la pièce qu’elle me montrait, j’attendis qu’elle me suive, ce qu’elle fit avec une réticence évidente. Mais une fois qu’elle eut quitté l’atmosphère du couloir, ou se trouva hors de vue et de portée de voix de ce qui pouvait l’effrayer, son visage s’éclaira d’un sourire qui lui attira immédiatement mes faveurs. Il donnait à son apparence très délicate, qui, jusqu’à cet instant, n’avait pas suggéré la moindre ressemblance avec sa mère, un charme piquant et une fascination subtile qui n’étaient pas indignes de la fille d’Althea Burroughs.

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