Christophe et moi avions longtemps parlé de ce fantasme, sans toutefois le déflorer dans ses détails. Je savais ce qui l’exciterait. Il savait que j’aimerais le vivre, mais nous n’avions pas décidé d’organiser quoi que ce soit. Nous faisions confiance aux circonstances. Et à notre spontanéité.
Nous étions donc sortis ce soir-là pour un petit restau en amoureux, suivi probablement d’un cinéma. Tout restait ouvert pourtant, et notre état d’esprit pourrait aussi nous conduire à rentrer tôt. C’était un soir de printemps, et nous nous sentions à la fois très amoureux et d’une humeur mutine...