« Je, ce n’est pas moi », est l’histoire d’une femme. Une femme qui dit ‘je’ avec sa tête, et refuse d’entendre le ‘moi’ de son corps. Qui intellectualise sa vie, ses rapports à autrui, ses besoins et ses envies, mais qui n’écoute pas, n’entend pas, les cris de sa chair. Une femme comme tant d’autres.
C’est l’histoire d’une femme, 40 ans, écrivaine, belle, divorcée, renfermée.
Elle croit qu’elle aime sa solitude. Elle pense que c’est un choix. Elle frémit presque lorsqu’elle réfléchit à tout ce qu’elle aurait à perdre, à supporter, si quelqu’un, un homme en l’occurrence, devait entrer dans sa vie. Elle se terre.
Mais son corps n’est pas d’accord. Il tente de se faire entendre. Il la déconcentre pendant son travail.
Il réussit, enfin, à l’éveiller. Tout du moins à lui faire comprendre qu’il faut qu’elle vive. Qu’elle est en train de mourir à l’intérieur.
Et cela tombe bien, parce qu’il y a quelqu’un qui s’intéresse à elle. Un homme. Lui aussi a compris qu’il lui faut s’y prendre autrement avec cette femme qui s’est perdue de vue.
Passant de la réflexion à l’érotisme, « Je, ce n’est pas moi » conte la renaissance d’une femme – et les hasards bienheureux qui parsèment la vie de chacun d’entre nous, si l’on a des yeux ouverts.