Je suis avec ma meilleure amie dans ma chambre en train de boire des bières que j'ai volé à mon beau-père. Mais il n'y en a plus!
Une expédition au sous-sol s'impose pour le ravitaillement mais en arrivant à la cuisine, la lumière s'allume et... grillée par mon beau-père. Ma punition est assez sévère sur le genoux de beau-papa mais quand mon amie arrive , je me crois sauvée. Mais ces deux là ont décidé de jouer à mon grand désarroi... ou pour mon immense plaisir.
Extrait:
Sarah me regarde en ricanant :
-Je crois que tu as trop picolé !
Elle prononce ces mots en bafouillant légèrement et en parlant très lentement. Je pense qu'elle aussi a dépassé ses limites.
-En fait, je crois que je n’en ai pas assez ! Dis-je d’un ton de défiance.
Je la regarde droit dans les yeux et je continue :
-d'ailleurs, je crois qu’aucune de nous deux n’avons notre compte. On avait dit que cette soirée serait incroyable, et on vient à peine de commencer.
-Peut-être, mais il n'y a plus de bière. Me fait remarquer Sarah.
-C'est toi qui a bu la dernière bière, alors c'est toi qui dois te débrouiller pour le ravitaillement. Me dit-elle en s’asseyant en tailleur, me faisant déborder le vernis sur son pouce et sa cheville.
Elle pouffe en prononçant ses paroles, mais je peux lire dans son regard qu'elle est très sérieuse. Elle n'a pas tort, d'autant plus que c'est moi qui ai organisé cette soirée pyjama et c’est chez moi, donc c'est à moi de fournir l'alcool. J'ai pensé que voler un pack de bière complet au sous-sol où mon beau-père range habituellement son alcool serait suffisant pour nous deux. Mais nous l'avons fini il y a presque deux heures...
Cependant, je n'arrive toujours pas à savoir pourquoi il a fermé la porte qui mène au sous-sol. Je marche alors dans la cuisine jusqu'à l'interrupteur. J'allume, et je commence à chercher aux alentours aussi silencieusement que possible. Je suis sûre qu'elles ne sont pas loin…
Elles ne sont pas dans le tiroir où l'on range nos clés habituellement ; elles ne sont pas dans l'évier, ni au-dessus du frigo où je les avais vu traîner quelques fois. Juste au moment où j'étais sur le point d'abandonner, je vois quelque chose qui brille dans le saladier à fruits. Mon cœur s'arrête, et je saute pratiquement au-dessus de la table pour attraper les clés.
-Mais qu'est-ce que tu fais là ? Me dit une voix sourde derrière moi.
Je lâche un cri de frayeur, et je me retourne rapidement pour voir qui se trouve dans mon dos : Mon beau-père se tient là, dans l'encadrement de la porte de la cuisine, les bras croisés sur sa poitrine. Il ne porte qu’un boxer et un tee-shirt blanc très ajusté. On dirait qu'il sort de son lit, mais on voit bien qu'il n'a pas dormi...
-S'il te plaît beau-papa, je ferai tout ce que tu veux. Dis-je en désespoir de cause.
Il me regarde sans bouger et ne parle pas. Son attitude m'angoisse : je commence à frissonner et mes jambes flageolent.
-Tu es une très vilaine fille Jeanne et tu mérites d'être punie me dit-il dans un souffle.
Soudain, il m'attrape par les poignets et me tire à travers la cuisine. Je crie de panique et je n'arrive pas à prononcer un seul mot tellement je suis choquée. Il s'assoit sur une chaise de la cuisine, et d'un coup sec, il me penche en avant pour que je me couche sur ses genoux.
-Mais qu'est-ce qui se passe ici ?
J'entends une voix féminine dans la pièce, et je regarde du côté de la porte. Sarah se tenait là, mais au lieu de lire la peur et l'horreur sur son visage, je vois qu'elle est plutôt amusée et curieuse.
J'ouvre ma bouche pour dire quelque chose, mais mon beau-père me prend de vitesse et s’adresse à Sarah :
-C'est une petite chialeuse ! Elle pleurniche et cris comme une sale gosse quand je lui donne la fessée ! Mais peut-être que tu comprends le problème, Sarah ?