Histoire d'un roman de gare

Présentation
Histoire d’un roman de gare est un recueil de 116 pages format Word, de dix nouvelles originales qui n’ont aucun rapport entre elles où l’on voit un élève bourreau écrire à ses parents, les tribulations d’un roman de gare, un flic plein d’indulgence pour un faussaire, la gastronomie au Dugustan, une belle-mère comme on les aime, deux pauvres émigrées polonaises, une prison heureuse, une fille facile toujours vierge, la confession d’une femme sur son lit de mort, un enfant vietnamien qui venge sa famille.

Extrait
– Où veux-tu en venir à la fin ? J’en ai assez de tes questions et de tes accusations.
– Je vais te le dire. Tu vois cette arme que j’extrais de mon sac, elle est chargée. Je l’arme. Je la dirige vers toi.
– Tu es fou, que veux-tu faire ?
– Attends. Je siffle. Ces deux balèzes asiatiques qui viennent d’entrer vont te ligoter à ton fauteuil.
– Où cela va-t-il te mener ?
– Patience. J’explique. Comme tu peux le constater, mon arme est munie d’un silencieux. Si tu fais un geste, si tu fais mine de te lever ou si tu cries, je suis déterminé, je suis entraîné, je fais feu. Juste une balle au milieu du ventre pour te neutraliser, pas pour te tuer. En principe, personne n’entendra, personne ne viendra à ton secours, car tu t’es arrangé pour ne pas intéresser tes voisins. Je veux juste que tu écoutes pourquoi je suis venu et ce que j’ai à te dire. Si quelqu’un se pointe, je le descends. Je te tue. Tu m’entends ?
– Bien sûr que je t’entends, sale petit con de nia coué !
– Restons poli. Attachez-le.
– Quand on t’a trouvé à Da Ma Quy, j’aurais dû t’écraser sous ma botte comme j’en ai eu un moment l’envie, comme on le fait avec un scorpion.
– Du calme, du calme. De toute façon, maintenant tu es immobilisé. Tu vas m’écouter bien gentiment. Ce n’est pas la peine de cracher. Garde ta salive. Tu vas en avoir besoin en attendant qu’on te délivre. Voilà, tu es condamné à mort par un jury que j’ai réuni le mois dernier à New York, cinq hommes, cinq femmes de toutes les couleurs, des blancs des jaunes, des rouges, des noirs. S’il en avait eu des verts et des bleus, ils en auraient été. Tu vois, moi je t’ai laissé une chance. C’est un jury qui a pris la décision, et pas un officier sadique qui a peur de perdre des galons chèrement acquis en massacrant des civils de façon arbitraire pour une cause défendue par des politiciens tarés.
– Crache ton venin, tu ne m’impressionnes pas.
– Je ne cherche pas à t’impressionner. Je veux juste venger mes parents. Je ne veux pas te tuer tout de suite. Ce serait trop facile. Tu disparaîtrais dans le néant. Ce serait la fin de tous tes soucis. A la limite, te faire passer de vie à trépas, ce serait te rendre service. Je veux que tu aies le temps de savourer ma vengeance, de la goûter, de l’apprécier. Je pourrais te torturer pendant des heures, mais ce serait trop court comme punition car je serais obligé de m’arrêter à un moment ou à un autre et je risquerais de me faire prendre. Tu pourrais me claquer trop vite entre les doigts. Et puis contrairement à toi j’ai horreur de voir souffrir mes semblables. Enfin, ce ne serait pas pédagogique, si tu vois ce que je veux dire.
– Espèce de p’tit con tu vas avoir toute la police de l’Amérique au cul.

Mon parcours
Toute ma vie d’enseignant, j’ai écrit. Professionnellement et pour le plaisir. Quand l’heure de la retraite a sonné je me suis consacré à l’écriture sans intention de publier. Et puis Amazon Kindle Publishing est arrivé. Sur les conseils de mon entourage, je me suis lancé. Je suis devenu un auteur.

Télécharger gratuitement depuis amazon.fr

Nous avons vérifié que ce livre était gratuit le 19 fév. 2021 - 15:32 Détails de l'offre