Une île paradisiaque perdue dans l’immensité du Pacifique. Un lieu idéal pour des vacances, tout y est réuni, Sea, Sex and Sun comme dans le plus alléchant des dépliants touristiques.
Un trafic honteux, sûrement honteux, on n’achète pas des êtres humains par sollicitude, surtout quand la marchandise se constitue exclusivement de jeunes femmes.
Un groupe de milliardaires, des proches de l’Amérique de Trump, incapables de tenir une conversation sans citer la Bible. Sans se référer à la parole, SA parole. Au commencement était le Verbe, (Jean 1, 1)
Et puis les expériences du docteur Ho.
Et Pascal qui vient se perdre dans cet imbroglio, qui s’égare sur une départementale oubliée, quelque part sur le plateau de Millevaches.

Tout y est sauf que… lorsque la science se met au service de la folie des hommes plus personne ne peut empêcher l’irréparable.

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Il regarda la télé qui diffusait une émission scientifique. Enfin, présentée comme telle.

— Donc, Florence Farrow, je reprends, vous êtes auteur de plusieurs articles sur éthique et biotechnologies, vous avez également publié chez Francine Vorant L’ADN et le Juge. Vous y abordez l’utilisation de ce que l’on appelle les ciseaux à ADN.
— CRISPR-Cas9, un nom étrange pour une innovation fabuleuse : remplacer un gène par un autre ou le modifier par une démarche de « copier-coller ».
— Comme pour un traitement de texte.
— Quasiment, la méthode paraît presque trop simple, CRISPR-Cas9 cible une zone spécifique de l’ADN, la coupe et y insère la séquence que l’on souhaite.
— Vous dites que le 18 avril 2015, des scientifiques chinois ont affirmé dans un article avoir utilisé la technique CRISPR-Cas9 pour modifier génétiquement des embryons humains. Je suppose que vous voyez là une des dérives de…