Frasques: Prose et rimes

À l’âge de quatorze ans, avec l’accord de mes parents, j’ai fait pas mal de mannequinat. Vers seize ans, pendant les grandes vacances, je participais à des défilés pour certaines marques de lingerie. Ces manifestations se déroulaient le plus souvent dans des grandes villes et je me déplaçais donc fréquemment un peu partout en France. J’aurais pu faire carrière dans l’univers de la mode mais certaines rencontres en ont décidé autrement. Cela dit, ces expériences m’ont permis d’assurer très tôt mon indépendance financière et ont révélé mon goût particulièrement prononcé pour le sexe et le plaisir d'écrire... en prose et en rimes.

Extrait:

Mercredi dernier, avec mon compagnon, nous étions au sex-shop pour quelques achats.
En sortant du magasin, nous sommes allés au petit parc voisin.
Je suis toujours vêtue comme une pute lorsque je vais en ville. Mon mec aime bien ça et moi ça me fait bien délirer.
Cette tenue à la particularité de beaucoup séduire les hommes. Une tenue de vraie salope.
Dans le parc, mon compagnon, restant à l’écart, m’observait marcher derrière les fourrés, dans une des petites allées.
J’apprécie ces sentiers à l’écart, derrière les haies. C’est là que l’insolite se dissimule le plus souvent.
Cela n’a pas raté. Je tombe sur un type d’une cinquantaine d’années à l’attitude obsédée. Le type se touchait en me croisant.
Les messieurs d’âge mûr ne me laissent pas indifférente. Je sais que je ne les laisse pas indifférents non plus ! Seulement, ils s’épuisent malheureusement assez vite et lorsque l’occasion se présente, j’en prends plusieurs en même temps pour éviter d’avoir encore faim après.
J’aime jouer de ces situations qui m’excitent au plus haut point.
Je repasse au même endroit, le gars est à présent assis sur un banc, à l’écart.
Il me dit bonjour en se masturbant.
Je lui réponds poliment, avec un grand sourire, amusée plus qu’excitée par cette situation.
Je m’éloigne et pour déconner, descends ma culotte aux genoux, m’accroupis derrière un buisson et bien en vue depuis le banc: je pisse.
Plusieurs petits jets, nets, précis. J’aime être cambrée et matée quand je pisse.
Juste avant que le type ne perde tous sens de la mesure, se levant du banc, son sexe à la main, je me redresse.
Me réajustant, je reprends le chemin inverse pour le croiser.
« Excellent » me dit-il.

J’ai ensuite rejoint mon mec qui m’a traité de tarée et que je ferais mieux d’écrire des poèmes…
Ce que j’ai fait sur le champ.

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Nous avons vérifié que ce livre était gratuit le 13 avr. 2016 - 02:33 Détails de l'offre