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Pourquoi publier mes Envolées ?

Parce que chacune d’elle est tirée d’une histoire vraie qui peut toucher les cordes sensibles en vous.

En tout cas, c’est ce qu’elles ont fait en moi avant même la première ligne couchée sur papier…

Mes Envolées arrivent toujours sans crier gare suite à quelque chose qui déclenche en moi ce goût d’écrire spontanément, sans détour, et presque sans pudeur. Voici un descriptif pour chacune de ces Envolées :

• La vieille maison: m’est venu du fait que j’ai toujours une attirance visuelle et nostalgique des vieilles maisons qui tombent en décrépitude lorsque je suis sur la route ou même pour toutes celles qu’on peut voir dorénavant sur Facebook, car des maisons abandonnées, il y en a eu une et une autre au fil du temps et ça me touche profondément de les voir laissées à elles-mêmes.


• Blanc de mémoire: j’ai vraiment connu la dame. Magnifique petite dame pleine de vie… mais…


• La maison de chardon: il s’agit d’une petite biographie de mon enfance, le tout romancé un brin. Je vous laisse le loisir de décider ce qui fut vrai et ce qui fut romancé.


• Colère légitime: quel plaisir j’ai eu également d’écrire cette envolée alors que j’étais assise dans ma roulotte en train de dîner et que j’ai aperçu le petit bonhomme, sur un terrain de camping.


• Vole mon petit papillon: fut écrit pour mettre un baume sur ma propre peine d’être rendue à l’âge du nid vide après le départ de mon deuxième et dernier enfant.


• La leçon de pêche: j’ai connu le vilain papa...


• Lion d’or: vient du printemps.


• Le sort d’un corridor: est une petite coquetterie qui est venue me chatouiller les méninges.


• La tentation de Sarah: vient d’une participation où je n’avais que le titre pour écrire mon texte.


• Je vous aime… gros comme le ciel: est un hommage à un vieil homme…

Vous retrouverez donc dans ce recueil, dix de mes plus belles envolées.

Je vous offre le début de deux d’entre elles, histoire de vous faire découvrir ma plume unique :

La vieille maison — 9 mars 2003

Au sortir d’une courbe dans un grand champ près de la route
Tu apparais comme un fantôme essayant de disparaître
Sous les doux rayons du soleil.
Je m’arrête près de toi, je sors de ma voiture.
Quelque chose m’attire vers toi, mais quoi?
Le respect de la vieillesse?
L’image romantique que ta vieille carcasse fait monter en moi?
Pourtant, je sais.
Mais oui... je sais bien...
Lorsque la plupart des gens te regardent
Ils ne te trouvent qu’un air très délabré,
Toi la maison vieillotte, finie, déchue…
Pratiquement personne ne prend le temps
D’imaginer ce que ta vie fut...

Blanc de mémoire — 17 mars 2003

L’endroit de la rencontre est plutôt inusité
Salle couleur de neige fraîche tombée.
Fenêtres aussi hautes qu’étroites,
Donnant sur un décor extérieur
À des milles lieux des douleurs intérieures.
Rideaux tirés par ci, grand ouvert par-là,
Les uns couchés, les autres debout ou assis…
Deux dames en robe blanche immaculée veillant çà et là…
Guettant tantôt un soupir anormal,
Tantôt le bruit d’un appareil partant au galop…
Rassurant un parent, bandant une plaie…
Soudain, elle entre en coup de vent,
Toute menue, à peine âgée de 65 ans.
Cette dame au chapeau
Porte le sourire radieux d’une enfant...

P.S. : Acheter mon livre est gage de faire dix petits voyages intérieurs qui sauront vous charmer ou vous émouvoir, et ce, tout simplement parce que mes envolées issues d’histoires vraies toucheront aux cordes sensibles au fond de votre cœur.