Jeanne soupira : même en acceptant le coup des mondes parallèles, ça faisait beaucoup de choses à avaler. Primo, le géant était un métis vampire. Pourquoi pas, après tout ? Deuxio, la môme hospitalisée dans la chambre d’en face était une guérisseuse ET une sorte de sorcière. Métis aussi, tant qu’à faire. Moitié humaine, moitié Haïnok. Haïnok… Même le nom sonnait faux, bon sang ! D’accord, d’accord. Après tout, de par le monde, elle avait déjà entendu parler de guérisseurs, ça se pouvait. Bon, là où ça se corsait quand même, c’était que cette gamine (fan d’Abba pour corser le tout) avait pour hobby favori de transformer son prochain en cafard. Même en faisant abstraction de ce détail, il restait encore le tertio. L’épisode où elle, Thomas et les deux métis, avaient mené une bataille épique contre un cinglé vérolé. Baptisé Barjot 1er.
Stop ! Jeanne, ma douce, écoute ton mari : laisse les lecteurs découvrir l’histoire par eux-mêmes, ensuite, tu les croiras aussi.