Un avocat parisien devenu guérillero malgré lui aide un général Cubain à faire tomber Raúl Castro. Rien que ça. Nous sommes en 2016 au début de cette histoire dont c’est le premier volet. Avec un titre comme celui-ci, «Cuba Libre», on ne pourra pas me dire que ce n’est pas ambitieux. Non.
Improbable, oui, certainement (quoique). Baroque ? Sûr.

Si on connait un peu l’histoire cubaine depuis la chute de Batista en passant par la Baie des Cochons, l’histoire des fusées, Le Ché, Ochoa et les fameuses Nike rouge du Commandante on se doute bien que mon propos n’est pas de raconter l’histoire de Cuba. C’est pas ça l’idée. Dans «Cuba Libre», à la lutte, un Vladimir, un Barak, un Dominique, un Fidel, un Bachar, un King, un curé, deux nones dont une nymphomane, une brune piquante qui fume des Cohiba SigloIV et bien sûr Raúl, le vrai, l’inaltérable, le chinois, dans toute sa splendeur. Je n’oublie pas Philippe, le héros malgré lui, l’otage, l’apprenti commando. Dans les jardins de Cienfuegos, dans une Chevrolet essoufflée, dans un sous-marin Coréen, une auto mitrailleuse, un Bell UH-1, dans la jungle haïtienne, dans un canot de survie, on fait un grand tour de manège. Du brillant, de l’unique, c’est évident.