Cécilia
Belle, jeune, riche et orpheline, Cecilia quitte la campagne pour s'installer à Londres. Pour la première fois confrontée au grand monde, elle en découvre toutes les mesquineries et les contradictions. Assaillie par des hommes qui ne voient en elle qu'un tas d'or et un beau brin de fille, elle cherche sa place et ne la trouve pas : son premier tuteur se ruine dans de folles dépenses et ne paie pas ses dettes ; le second est d'une avarice sordide ; le troisième est un noble arrogant persuadé d'être la huitième merveille du monde. Mais les ennuis qui se profilent sont pire encore, car l'amour, sous la forme d'un jeune homme masqué d'un loup blanc, va s'en mêler...
Fanny Burney, romancière anglaise de génie que Jane Austen admirait (elle lui a emprunté son titre Pride and Prejudice), nous livre ici un de ses romans les plus aboutis, mêlant critique sociale, humour tour à tour sarcastique et burlesque, amour passionné et nobles sentiments. Par la perfection inégalée de son style comme par la vivacité colorée de ses personnages, par sa peinture réaliste de la condition féminine et du grand monde, Cecilia demeure l'un des plus beaux romans du XVIIIe siècle. C'est aussi l'un des plus passionnants.
A propos de l'auteur
Fanny Burney est née à King’s Lynn le 13 juin 1752, son père, le Dr. Charles Burney (1726-1814), compositeur et spécialiste de l'histoire de la musique, est marié à Esther Sleepe (1725-62). Troisième d'une fratrie de six enfants, elle est autodidacte et commence ce qu'elle appelle ses gribouillis dès l'âge de dix ans. En 1793, à quarante-deux ans, elle épouse un émigré français, le général Alexandre D'Arblay. Leur fils unique, Alexander, naît en 1794. Après une longue carrière littéraire ponctuée de séjours en France pendant plus de dix ans, elle se retire à Bath où elle s'éteint le 6 janvier 1840.
Ses oeuvres : Evelina (1778), Cecilia (1782), Camilla (1796), The Wanderer: Or, Female Difficulties (1814).
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