C’est la vie qui écrit les pires histoires, récit de dix brèves nouvelles qui nous interroge sur le malaise de notre société moderne et sur les peurs qu’elle fait naître pour mieux secouer notre indifférence et notre lâcheté devant la souffrance des autres.
Le style est moderne, tendu, incisif, noir et drôle.
Les textes sont courts et peignent une société implacable jusqu’à l’injustice.
Ils décrivent la bascule de gens ordinaires qui vivent un quotidien qui nous ressemble et soudain, le moment où tout dérape et où les personnages se retrouvent dans une situation difficile ou étrange.
Apparemment rien de commun entre un greffé du rein, une femme prête à se marier avec elle-même, une veuve piégée par un manipulateur…et pourtant tout ces anti héros tellement anonymes ont une incroyable histoire à raconter mêlant humour, cruauté et désir de vengeance.
L’auteur s’attache aux relations humaines fortes et parfois primitives, aux amours explosifs et brisés. Elle décrit et nous amène à réfléchir à la jungle des sentiments suscités par le mal de vivre contemporain.
Passionnée de médecine, de psychothérapie et de philosophie, Pascale Montagné-Bonnet raconte les failles et les troubles de la personnalité et fait un diagnostic ciselé de ses personnages à la dérive.
Elle a été nourrie par les lectures de Mérimée, de Maupassant, mais aussi de Stefan Zweig, Julio Cortázar, Raymond Carver et Anne Saumont.
Elle nous ouvre les yeux sur une société où les liens menacent de se rompre, emportant avec eux la plus belle part de nous-mêmes, notre humanité.