Gala, dynamique jeune célibataire de trente ans, fait un point sur sa vie. Entre une boîte dans laquelle elle ne s’épanouit pas et son célibat qui s’éternise, elle s’interroge de plus en plus. Ce jour-là, en partant au bureau, elle est loin de s’imaginer ce qui l’attend et à quel point son quotidien va être chamboulé…
Une page va se tourner et elle va devoir affronter de nouvelles batailles et mener de nouvelles conquêtes, grâce entre autre au soutien de son meilleur ami Jep. Dans une société de plus en plus complexe, il lui manque beaucoup de choses pour parvenir au bonheur. Même si elle se connait bien, il n’est pas si facile de mener sa barque et les obstacles sont nombreux. Sa recherche d’un nouveau statut, d’une vie plus conforme à ce qu’elle attend est tout sauf facile. Trouver l’amour est encore plus compliqué. Les hommes qu’elle croise lui rappellent tous à quel point les mâles alpha sont difficiles à dénicher ! Est-il encore possible d’en trouver au milieu des geeks, des hipsters et des métrosexuels qui errent sur les sites de rencontre ? Reste-t-il de vrais hommes quelque part et surtout, pourra-t-elle en trouver un ? Vous le saurez en lisant A la recherche de l’homme perdu ou l’amour et autres menues complications, un roman moderne, frais et qui ne vous laissera pas indifférent !
« Un Bridget Jones à la française, épicé d’un zeste de Tatie Danielle. On se laisse prendre aux petits travers de cette héroïne qui sort des sentiers battus… » Sabrina
« Une vision acérée de la société à travers les yeux de Gala » Merenwenn
« J’ai beaucoup souri, et j’ai beaucoup reconnu de trucs qui m’agacent un peu dans la vie de tous les jours… » Léa
« Je suis un homme, mais j’ai complètement assumé ma part de féminité en lisant ce roman… À quand la suite ? » Greg
« De la romance, de la comédie et une héroïne piquante ! » Alice
Extrait
Mais où diable était-il ? En regardant défiler le paysage à travers la vitre sale du wagon, j’eus une révélation foudroyante… Tout ce temps, j’étais passée à côté d’un fait majeur, tellement incontournable et tellement évident, que je l’avais soigneusement refoulé et laissé ramper dans les ténèbres de mon inconscient pour ne pas me heurter à la cruelle et décevante réalité. Cette inébranlable réalité qui, ce matin, me frappa de plein fouet : l’homme tel que je le cherchais n’existait plus… Et moi qui me connaissais bien depuis longtemps, j’étais cette femme brune de trente ans, les cheveux à la taille, mignonnette et l’air mystérieux de la personne qui parle avec mesure et parcimonie. On m’avait déjà surnommée longue liane brune car j’étais plutôt grande, 1m70. Assez intelligente, à l’intelligence instinctive. À l’inverse des philosophes qui prenaient plaisir à sentir les rouages de leur esprit se mettre à tourner, je préférais que les choses se résolvent par elles-mêmes. J’étais le fruit de l’association de deux névrosés assez singuliers, un père transparent et une mère extrêmement sévère pour ne pas dire sévèrement extrême. C’était mal parti pour moi dans la vie, j’avais été obligée étant petite de cultiver mon intelligence pour satisfaire l’ego de ma mère, qui ne pouvait se résoudre à avoir engendré un rejeton médiocre. J’avais gardé cette mauvaise habitude de penser tout le temps, mais en évitant si possible de réfléchir, juste par esprit de contradiction. Il fallait bien que je conserve une partie de mon esprit hors d’atteinte de ses tentatives de bonsaïisation répétées, car elle était convaincue que c’était pour mon bien qu’elle exerçait sa tyrannie dominatrice. Le dressage maternel ayant eu le temps de faire son œuvre, j’étais devenue à mon tour une névrosée de compétition. Heureusement, à la faveur de lectures et de séances de thérapie, j’avais pu commencer à aiguiser mon regard sur moi, sur les autres et sur le monde. Et en ce vaste monde, le prénom qui m’avait échu était celui de Galadryel.