Ce chapitre débute par un récapitulatif de l'arrivée du bioscope, puis du cinématographe Lumière et comment l'exploitation fixe arrive tardivement en Norvège. Un premier film mythique, mystérieux et peut-être imaginaire, ne permet pas de dater avec certitude les débuts de la production cinématographique nationale. C'est pour cela qu'on se réfère à 1911, année dont on a des traces visuelles et médiatiques encore aujourd'hui.



Les influences nordiques, littéraires et bientôt picturales permettent à un style cinématographique norvégien d'éclore. On découvre que les cinémas danois, suédois et norvégiens sont très similaires durant les années muettes (dix et vingt) et que l'obession d'une grandeur nationale est le carburant d'un cinéma tantôt documentaire tantôt mélodramatique.