Le bonheur, on en entend souvent parler, tous nous le cherchons.
Le bonheur, en soi, n'a absolument rien d'évident.
On nous dit qu'il faut l'être, « heureux ».
On nous raconte qu'il s'agit de : « réussir sa vie professionnelle », « gagner plein d'argent », « fonder une famille », … S'engager politiquement ? Partir voyager ? Cultiver des tomates dans le Larzac, aussi ?
Le bonheur, d'accord, mais lequel ?
Le bonheur, peut-être, mais à quel prix ? Celui de la liberté ? De la vérité ? Voudrait-on d'un bonheur qui ne serait qu'illusion ?
Que vaudrait un bonheur sans risque du malheur, sans risque d'inconfort, sans danger ?
Le bonheur vaut-il que je lui sacrifie ma liberté, mon action dans le monde, mon engagement ou autres choses encore ? A partir de quand devient-il trop cher payé ?
Quelles peuvent être les conditions sinon d'un grand bonheur du moins d'un bonheur vrai et vivant ?
Parmi ces questions, évidemment trop grandes et importantes pour les évacuer par des réponses définitives, ce texte navigue et se propose d'apporter quelques lumières philosophiques qui dévoilent un cap, une direction.