Si je résume bien, on a voulu, dans l’ordre : me faire exploser, m’écraser avec ma propre bagnole, me flinguer et me noyer dans cinquante tonnes de blé ; pour commencer.
OK. Ma petite entreprise de protection rapprochée, c’est pas un boulot de bureau. Mais la plupart du temps, ça consiste à faire le mariole avec un pétard de carnaval et coller aux basques d’un chef d’entreprise ou d’une actrice un poil parano. Là, ça rigolait plus.
Est-ce que j’avais par hasard surpris un secret à ne pas mettre dans toutes les oreilles ? Les magouilles d’une banque ripoux ? Les tripatouillages d’un politique véreux ? Les règlements de compte d’un petit caïd ? Mystère. En attendant, je me retrouve avec une équipe de gus à mes trousses, prêts à me faire la peau, sans compter un flic obstiné et une donzelle craquante, mais au tempérament de Piton de la Fournaise.
Je sens que ça ne va pas être une promenade de santé !