"Je m'approchais un peu plus, et je me mis à embrasser sa joue, je fermais les yeux. Sa peau était si douce, presque une enfant. Je mis ma main sur l'un de ses genoux. Elle soupira tristement, je montais ma main le long de sa cuisse. Le chantage était clair et elle l'acceptait au nom de son art. Je pense qu'elle avait l'impression d'un sacrifice à son dieu de la comedia del arte. Son masque était triste à en crever. Mais sa peau si douce, si jeune commençait à m'exciter.. Peu importait ses états d'âme, à cet instant je m'en moquais, je voulais baiser. Je voulais la baiser. Un conflit se jouait en elle, et pendant qu'elle réfléchissait, je la touchais. Ses cuisses étaient si délicieuses. J'essayais de monter ma main plus haut. Elle avait une tête à porter des culottes en coton. J'adore les culottes en coton. Elle repoussa ma main , mais ma main désobéit. et remonta vers la petite culotte. Elle poussa un grand soupir et me regarda dans les yeux. C'était son dernier jet de courage, d'audace."
Un extrait de l'histoire que j'ai écrite en me demandant par quels mécanismes , par quelle mauvaise foi pouvait passer un homme-porc pour justifier ses actes. Et je pense aux hommes, les vrais, ceux qui n'abusent ni de leur force, ni leur autorité. Ces hommes qui sont bienveillants et qui ne seront jamais ces tristes porcs. Je pense aux femmes celles qui ont baissé les yeux, baissé la tête par crainte, par peur que ce soit pire... par fragilité abusée. Des femmes déshumanisées pour le plaisir de l'autre. Un petit morceau de moi ...