Cécile me tenait très fort la main, je savais qu’il allait se passer quelque chose de terrible, le moment approchait. Maintenant. Je ne sais pas comment l’homme est arrivé auprès de Virginia, pour moi, il se matérialisa là d’un seul coup, surgi du néant. C’était ainsi que je l’ai vu, n’est-ce qu’une conséquence du choc que j’ai subi ? Je ne sais pas. Tout se passa tellement vite. L’image suivante est la plus atroce, je revois avec une netteté hallucinante l’énorme poignard retiré de la poitrine de Virginia pour se diriger vers moi, hésiter et se poser sur le cou de Cécile. Une voix grave, terrible, m’ordonne de suivre sagement le bras assassin si je veux sauver la vie de mon amie.