Destins singuliers: Nouvelles

Il est des destins, comme la succession d’un ensemble d’événements, qui nous accompagnent bon an mal an au gré des circonstances dont tout porte à croire en la contingence ou en la main sacrée de la Providence.Imputable à l’une – la première – quand on se désole de ce qui nous arrive de façon inattendue tant notre mémoire fugace nous fait vite oublier notre part d’action appelant la réaction subséquente du moment. Il nous faut un temps d’introspection pour convenir et se convaincre qu’on en est, sinon en totalité, du moins en partie responsable. Une partie congrue, certes, mais bien une part considérable du « moi ». Celle qui s’est déployée à faire, à agir, à commettre, à mettre en branle un déferlement de faits, qui nous affectent ou alors qui nous font faire la fête. C’est en ce moment que l’homme évoque La Providence. Cette source qui nous abreuve, qui nourrit notre fringale, qui fait que tout rayonne autour de nous, tout soit rutilant, tout soit merveilleux.Contingence ou Providence, une évidence est là : notre vie est en effervescence dans un déferlement d’événements pour la plupart fastes ou néfastes, nobles ou ignobles selon la part consciente ou inconsciente de nos actes. Rien n’arrive fortuitement dans la vie. Une accumulation d’actes positifs fait de nos destins, des vies de rêve. A contrario, la multiplication d’actes moralement répréhensibles fait le lit du chiendent qui pousse comme des champignons vénéneux sur le chemin de notre destin.Une invite à lire à travers ces neuf destins d’hommes et de femmes, pris singulièrement ou dans une communauté d’actes, l’impact qui en découle en tant que valeur ajoutée ou expiation d’une forfaiture.Une manière de dire que tout destin humain ; quel qu’il soit, le nôtre ou celui des autres est la résultante de nos actions qui nous enseignent et nous renseignent.Alors, quand vous aurez fini de lire ces Nouvelles, vous vous exclamerez avec Victor Hugo : « Insensé, qui crois que je ne suis pas toi ! »Car ces destins aussi singuliers qu’ordinaires ne peignent que ce qui nous est arrivé, nous arrive ou à coup sûr, nous arrivera un jour. C’est le lieu commun de tous les humains sur le chemin de notre vie parmi les Hommes.Sous le « je » de narration se cache, souvent, par le jeu de création de l’auteur ; des faits commis par un tiers qui requiert l’anonymat. Il est « toi » caché sous le toit de la fiction.Nous sommes dans les mains de l’écrivain, ce que sont pour le Créateur de l’Univers ses créatures, qui jamais, ne contesteront ses desseins. Elles sont responsables à part entière des actes qu’elles posent ou dont elles sont victimes, lucides, naïves, étourdies ou imprudentes qu’elles sont.On crée des personnages pour qu’ils servent de leçons ou de miroir aux lecteurs de ce livre ouvert qu’est la vie.Tel livre parlera de « toi » sans te désigner.Tel autre parlera de « lui » pour parler de « toi » et de « nous ».Tel écrivain parlera d’« eux » et de « vous » pour parler de lui-même.Au bout du compte, c’est toujours l’histoire des hommes telle que nous la vivons. Victimes ou acteurs à des degrés divers, à notre corps défendant ou à notre cœur consentant, c’est notre histoire.

Télécharger gratuitement depuis amazon.fr

Nous avons vérifié que ce livre était gratuit le 28 fév. 2021 - 03:35 Détails de l'offre